Il est environ 18h ce vendredi 4 Août 2017 lorsque j’arrive au Micro Festival, huitième du nom, avec mon fidèle Canon A1 équipé comme l’année passée du Canon FD 50mm 1.4 histoire de capter un max de photons. Bref retour d’expérience.
Depuis 2010 le Micro Festival propose au mois d’Août 2 journées de découvertes musicales à prix démocratique. Situé dans le quartier nord de Liège il est petit par la taille (2000 entrées maximum) mais énorme par l’ambiance.
Pour la première journée j’ai chargé un rouleau de FOMAPAN 200 Creative. Foma Ltd. est une entreprise Tchèque fondée en 1921 et spécialisée en produits photographiques. On trouve ces films à des tarifs nettement inférieurs à ceux des marques les plus connues et ils sont d’une qualité remarquable. Il y a plusieurs mois j’avais testé la Fomapan 400 comme alternative à la désormais très chère HP5+ de Ilford. J’étais allé chez Pelzer où se produisait le Bahnhof Quartet et je n’avais pas hésité pour un premier test à pousser cette Fomapan à 1600 ASA. Développée dans du Rodinal à 1+50 je n’avais pas été déçu du résultat. Un grain certes assez présent mais des ombres détaillées et un contraste maîtrisé.




Sur leur site Foma déclare que la FOMAPAN 200 Creative a une latitude d’exposition telle qu’on peut l’utiliser à des sensibilités comprises entre 100 et 800 ASA sans modifier le temps de développement. C’est évidemment très intéressant car on se rapproche là de la souplesse d’un appareil numérique sur lequel on peut modifier la sensibilité ISO à tous moments. Ce que je fis, vous vous en doutez bien entendu. Et une fois de plus je ne fus pas déçu ! Si vous cherchez l’exposition parfaite à chaque image passez votre chemin, il n’y a pas de miracles. Néanmoins la latitude d’exposition est bien là et je retrouve le grain contenu et la richesse des ombres qui m’avaient plu dans la FOMAPAN 400














Le jour suivant je suis passé à la couleur avec la CineStill 800T. CineStillFilm est une toute jeune société. Leur idée de base est d’arriver à utiliser du film de cinéma dans n’importe quel appareil de format 24×36 mm. Avec l’aide d’un laboratoire de développement de film cinéma ils ont pu récupérer un rouleau de 250 mètre de pellicule pour effectuer les premiers essais. Cette pellicule est la Kodak Vision 3 500T 5219. Elle a une sensibilité de 500 ASA et une balance couleur réglée pour un éclairage tungstène. Attention, il ne s’agit pas simplement d’un film ciné coupé et encapsulé en bandes de 36 vues. La Kodak Vision 3 possède une couche anti-halo supplémentaire appelée Remjet destinée à protéger le film lors de son passage dans les caméra (24 img/sec quand même). Cette couche supplémentaire nécessite un procédé de développement particulier (ECN-2 – Eastman Color Negative-2). Le traitement par CineStillFilm enlève cette couche et autorise un traitement C41 classique. Autre effet de la disparition de cette couche: le film passe à une sensibilité de 800 ASA ce qui en fait le compagnon idéal des situations lumineuses défavorables éclairées à la lumière tungstène. Libre à chacun de l’utiliser dans d’autres circonstances, pourquoi pas en plein jour, mais il faut s’attendre à un grain assez présent…







En résumé ce furent deux journées super sympas et une nouvelle fois riches en découvertes musicales
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